Les ondes sonores et leurs effets sur la matière et les êtres vivants
Travail Personel Encadré
1S
L'enveloppe d'un son
Nous savons aussi qu’un son a un début comme une fin, mais ce n’est le cas que si nous restons statique et attendons que le son nous parvienne avant de disparaitre. On dit alors que le son a une enveloppe. Il s'agit de tout son contenu depuis son début jusqu'à sa fin. L’enveloppe d’un son permet ainsi de déterminer les variations d’amplitude d’un son et de décrire l'évolution de son volume.
On remarque vite en comparant plusieurs enveloppes de son qu’elles sont toutes plus ou moins similaire.
Mais que se passe-t-il si l'on se déplace en même temps que le son qui essaye de nous parvenir?
La fréquence qui nous parvient est alors déformée. Plus on se rapproche de l'origine du son plus celui-ci nous paraît aigu, car l'onde nous parviendra plus rapidement, le temps de chaque période s'amenuisera et rendra la fréquence plus haute. C'est aussi pour cela que plus on s'éloigne de la source plus le son deviendra grave étant donnée que l'onde nous parviendra de moins en moins vite.
Le site sciences.univ-nantes a très bien modélisé ce cas de figure et l'a appelé effet Doppler qui caractérise les différences de hauteurs de perception d'un son en fonction du déplacement de la source sonore et de sa distance avec son récepteur. On peut constater cet effet dans la vie courante, en écoutant les sirènes de voitures de pompier en fonction de leur distance par rapport à nous. Il est à noter que les personnes à l'intérieur du véhicule et qui sont à une distance constante de la source ont une autre perception du son généré par la source de l'onde.
Les sons peuvent aussi nous faire frissonner. Cela se produit parfois quand nous écoutons de la musique ou un autre son, mais ce phénomène n’a aucun rapport avec la composition d’un son ou aux vibrations que l'onde crée. Dans ce cas précis, le cerveau crée de la dopamine, qui est une hormone de plaisir, qui répercute ces frissons sur la peau en anticipation ou par surprise. Le corps est en attente de la prochaine note ou d’une mélodie spécifique et produit donc cette hormone. Il en va de même pour les sons désagréables, sauf que dans ce cas le cerveau envoie en fait un signal de détresse qui stimule d'autres réaction et parfois même des stimulations de la peau.